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L’indolepropionamide : l’espoir pour une augmentation de la longévité
Introduire de nouvelles molécules d’intérêt c’est aussi vous tenir au courant des avancées prometteuses de la recherche anti-âge. Avec l’indolepropionamide, malgré le peu d’études, on a affaire à LA molécule anti-vieillissement par excellence, car elle augmente jusqu’à 300% la durée de vie des modèles utilisés.
Un allongement spectaculaire de la durée de vie grâce à l’indolepropionamide
Il existe une seule étude publiée sur l’indolepropionamide et son effet sur le vieillissement [1]. L’équipe a utilisé des rotifères, un micro-organisme modèle, sur lesquels ils ont observé une augmentation de la durée de vie jamais égalée par d’autres molécules. Cette longévité s’accompagnait également d’une meilleure réparation cellulaire et d’une résistance accrue aux blessures.
Il semblerait que cet effet soit dû à une amélioration drastique de la fonction mitochondriale accompagnée d’une réduction importante de la formation de radicaux libres.
Les propriétés anti-oxydantes hors norme de l’indolepropionamide sont liées à sa structure, très proche de celle de la mélatonine, et à sa capacité à interagir avec la chaine de phosphorylation oxydative de la mitochondrie. Il semblerait en effet que l’indolepropionamide soit capable de stabiliser le métabolisme énergétique mitochondrial, en se fixant sur le complexe I de la chaine respiratoire, entrainant ainsi une baisse de la production d’oxydants. Un de ses cousins proches, l’acide 3-indolepropionique, est actuellement en cours de tests cliniques pour lutter contre la maladie d’Alzheimer. Elle a en effet le même type de propriétés, du fait de leurs homologies de structure, toutes deux proches de la mélatonine.
Bien que nécéssitant de nouvelles études, en particulier chez le mammifère, l’indolepropionamide est une molécule extrèmement prometteuse et ses dérivés semblent déjà offrir de belles perspectives notamment dans la lutte contre les maladies neurodégénératives. Elle l’ai d’autant plus que c’est une molécule amphiphile, passant donc aussi bien les membranes cellulaires que les stuctures aqueuses, et dont la biodisponibilité est excellente.
- Nombre de publications : 1
- Molécule disponible : non disponible à la vente
- Mode d’administration : intra-veineuse
- Posologie : à définir
Aucune toxicité n’a été reportée à ce jour mais des études supplémentaires sont nécessaires.
[1] Poeggeler B, Sambamurti K, Siedlak SL, Perry G, Smith MA, Pappolla MA. A Novel Endogenous Indole Protects Rodent Mitochondria and Extends Rotifer Lifespan. Blagosklonny MV, ed. PLoS ONE. 2010;5(4):e10206
Dr. Marion Tible
Author/Reviewer
Auteure/Relectrice
Marion Tible has a PhD in cellular biology and physiopathology. Formerly a researcher in thematics varying from cardiology to neurodegenerative diseases, she is now part of Long Long Life team and is involved in scientific writing and anti-aging research.
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Marion Tible est docteur en biologie cellulaire et physiopathologie. Ancienne chercheuse dans des thématiques oscillant de la cardiologie aux maladies neurodégénératives, elle est aujourd’hui impliquée au sein de Long Long Life pour la rédaction scientifique et la recherche contre le vieillissement.
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